venerdì 18 dicembre 2009

Mossadeq

Senza ergersi a giudice, Stefano Beltrame racconta un personaggio ancora oggi difficile da decifrare, Mohamad Mossadeq. E' l'occasione di farci rivisitare la storia appassionante e significativa di un Paese, l'Iran, che ha pagato un prezzo alto per la benedizione/maledizione del petrolio del suo sottosuolo. Non colonia vera e propria, quasi colonia, spesso occupato, mai veramente libero di autodeterminarsi perchè sempre al centro del "Grande Gioco" condotto da altri, l'Iran di oggi si spiega con l'Iran di ieri, di cui Mossadeq è stato un grande protagonista, grande per visione certo, ma anche per velleità di potere. Difficile dire quale delle due cose prevalesse in lui, difficile quindi un giudizio storico del suo operato anche a sessant'anni di distanza. Un'occasione perduta che il Paese continua a scontare nella sua tormentata storia odierna.

martedì 15 dicembre 2009

Il pentito Tartaglia

Giorni di pentiti, questi. Anche Tartaglia. Se Gesù Cristo perdonava tutti i peccatori, lo possono fare pure gli uomini, specie se si tratta di un poveraccio dalla mente ottenebrata. Ottenebrata dai suoi disturbi psichici, certo, ma anche dal clima di caccia alla volpe che vige da qualche tempo nel Paese. Uno spettacolo desolante che non poteva aver altro esito. Sarà colpevole Berlusconi? Può darsi, l'uomo non mi interessa particolarmente. L'uomo-volpe sì. Non ha avuto nemmeno il buon gusto di farsi ammazzare, secondo le migliaia di fans di facebook che inneggiano oggi a Tartaglia. Di sicuro, anche di questo episodio è responsabile lui, Berlusconi, secondo Bindi, Di Pietro e quant'altri. Facendosi ferire lievemente e basta, non ha provocato né climax, né anti-climax. Le luci si spengono. Non è successo niente. Non ci sarà alcuna riflessione, alcun ravvedimento in chi concepisce l'avversario politico come nemico. Solo dichiarazioni di circostanza, discussioni a non finire, blah-blah, insomma, sotto gli spot televisi. Brutta storia. Povero Paese.

Bernard-Henri Lévy: Ce grand cadavre à la renverse

Une expérience vécue nous est racontée par un intellectuel honnete, avec objectivité, sans justification, sans amertume, avec peut-etre un brin de regret pour ce qui aurait pu etre et n'a pas été.

venerdì 11 dicembre 2009

Il paese devastato

Oggi il pentito Spatuzza è smentito dal mafioso Graviano. Attendibile quest'ultimo? Chi lo sa? Intanto smentisce. Cosa ne pensano quelli che hanno dato ascolto alla testimonianza di Spatuzza come fosse parola di Vangelo? Cosa ne pensano della devastazione che hanno causato non solo a Berlusconi, ma a questo paese già devastato dalle guerre tribali? Io ne provo una gran pena. E voi?

domenica 6 dicembre 2009

1979 - 13

[En ce 27 juillet, je voudrais aussi ajouter que le corps de Hoveyda et de plusieurs autres personnes n’a pas reçu la sépulture. ]

Dimanche 15 avril

Papa a été enterré cet après-midi, après un horrible marchandage qui a duré jusqu’à mercredi.
[A partir de cette date, je laisse de coté mon journal où il n’y a plus d’annotations intéressantes. Le mercredi 18 avril je suis allée à Paris. Je n’avais pu y aller avant. J’avais besoin, dans mon chagrin, de la présence d’Enzo et des enfants. Maman et les autres membres de la famille l’ont très bien compris. D’ailleurs, maman à Paris était très entourée. Elle a reçu des masses de lettres, de coups de fil, de visites. Saideh aussi. Quant à moi, mes quelques amis m’ont écrit. Robert Urqhart m’a écrit que son père s’était efforcé, à travers l’ONU dont il était un haut fonctionnaire, d’empecher les exécutions. L’ONU, sans faire de bruit, a envoyé message sur messge. Cela n’a servi à rien. A mon arrivée, maman me donne tous les journaux français et persans. Le Kayhan et l’Etela’at du 11 avril portent à la une les photos des onze cadavres. Je ne voulais pas , dès mon arrivée à Paris, regarder ces photos ni celle du procès. Mais le soir meme de mon arrivée, mon regard s’est posé sur ces journaux et ça a été plus fort que moi. Papa n’est pas méconnaissable, mais il a l’air très mort, d’une mort violente. Sur le coup, j’ai meme cru qu’il avait été frappé. Saideh et maman m’assurent que non. Djehanguir l’a vu et son visage n’était pas du tout abimé.

Pendant cette période , notre inquiétude était à son comble pour Karim et sa famille. La maison de Téhéran a été occupée par les mujaheddin et mise sous séquestre. Tous les biens de la famille ont été confisqués. Quelques universitaires, dont Ehsan Naraghi, ont été arretés et nous craignions beaucoup pour Karim. Cependant, le rythme des exécutions s’est largement ralenti, comme si Kh. s’était oté un énorme poids qu’il avait sur le coeur en faisant tuer papa. Le plus curieux est que je n’ai pas éprouvé de haine envers cette homme et n’en éprouve pas aujourd’hui. Je n’arrive et n’arrivais pas alors, à me l’imaginer. C’est le mal dans toute son abstraction. Comment le hair? La seule comparaison qui me vient à l’esprit ce sont les “black holes” de l’univers. Ce sont des noyaux de matière à concentration si haute que la lumière, quand elle y pénètre ]y est emprisonnée et détruite, de meme toute autre matière qui les rencontrerait.

Nous essayons Enzo et moi d’obtenir de maman qu’elle fasse pression sur Karim et Djehanguir et qu’elle réflechisse à une quelconque stratégie pour les faire sortir. Pour Dj. s’est tout trouvé, puisque l’Unesco lui offre un job. Pour Karim, nous avons pensé le faire inviter à une quelconque conférence économique. Le problème est que sa femme et son enfant sont aussi en Iran. D’ailleurs maman ne veut rien entendre. Karim et Dj. , de leur coté, veulent rester en Iran. Karim voudrait “réhabiliter” papa et récupérer ses biens. Je finis par me taire, car maman est méprisante et terrorisée à la fois. Je lui ai répété que ça ne sert à rien de céder au chantage de la terreur , ça n’a servi à rien dans le cas de papa. Je suis encore aujourd’hui de l’avis qu’une intervention de notre part n’aurait peut-etre pas empeché la mort de papa, mais elle l’aurait sans doute retardée. Elle nous aurait fait gagner du temps, et qui sait? L’équilibre politique en Iran était tellement instable, un tout petit évènement aurait pu balancer les choses en notre faveur. Déjà, lorsque j’étais à Paris, nous apprenions par les journaux que Taleghani était entré en conflit avec Kh. Taleghani et beaucoup d’autres religieux modérés avec lui n’approuvaient pas la politique de Kh. parce que l’image donnée de l’Islam par la politique de Kh. faisait un très mauvais effet.

Je parle à Claire Brière et à son mari et leur dit qu’à mon avis, en Iran et dans les pays limitrophes, le noeud de toute la question est et reste l’Islam. La crise iranienne a été provoquée au nom de l’Islam. Il faudra qu’elle soit résolue par l’Islam. Ce ne peut etre qu’un autre ammameh (turban) à s’opposer à Kh. Il y a aussi un dessein très précis de la part des Palestiniens d’hégémoniser l’Iran. Yasser Arafat s’est rendu en Iran au lendemain de la révolution et y a été reçu triomphalement. Les Palestiens ont les ressources intellectuelles, le know-how technique et technologique, une volonté de fer, mais ils manquent de ressources matérielles. L’Iran est pour eux une base idéale, le tremplin revé d’où lancer l’offensive finale pour reprendre ce qu’ils considèrent leur pays. La paix entre l’Egypte e Israel, voulue par Carter, est un non-sens parce que le problème est encore une fois ignoré. Il n’y aura pas de paix au Moyen-Orient tant que ce problème ne sera pas résolu. Cela rend la situation en Iran explosive. Arafat, dans une interview à l’Espresso après la révolution, disait que la révolution iranienne avait été faite pour soutenir la cause palestinienne.

Je m’emporte quand Pierre dit d’Albala qu’il avait été criminel quand il affirmait que les prisonniers étaient correctement traités et les procès convenablement menés. Pierre disait: c’est ça le plus grand reproche qu’on doit lui faire. C’est là que je me suis insurgée, lui disant: vous ne vous rendez pas compte que le référendum avec son résultat absurde a donné le feu vert à Kh. pour commencer le massacre. Pourquoi l’avoir faussé autrement? Albala avait la responsabilité précise en tant que juriste de renommée internazionale de s’opposer à cette farce et il devait prévoir les conséquences. Je suis encore convaincue que s’il a été aveugle, c’est qu’il a voulu l’etre. Jamais il ne pourra prétendre avoir été de bonne foi. Les procès continuent en Iran, les exécutions aussi et il s’agit d’exécutions de personnes modestes: agents de police, petits fonctionnaires, ivrognes et prostituées. Personne n’en parle plus en Europe. Ces petites vies brisées, ce n’est plus intéressant. Personne ne pense à la chappe de terreur qui opprime le peuple iranien dont la passion fanatique et frénétique est la preuve… Il y aura en Iran pendant de longues années un pouvoir tyrannique, corrompu et corrupteur… La corruption actuelle, d’après ce qu’on entend, est à peu près universelle. Rien ne se fait qui ne s’achète. La corruption est déjà une des caractéristiques de la tyrannie et quand celle-ci est accompagneée de chaos, la corruption est sans limite.

sabato 5 dicembre 2009

circo mediatico

Una sala supplementare con mega video e posti per numerosi giornalisti al Tribunale di Torino dove viene interrogato il pentito di mafia che accusa dell'Utri e Berlusconi. Chi ha ideato questo grande circo mediatico? A chi giova? Dove va a finire così la presunzione di innocenza?

giovedì 3 dicembre 2009

condanna per stregoneria in Arabia Saudita

Ali Hussein Sbat, 44 anni, cittadino libanese e sciita, faceva l'astrologo per un canale TV del suo paese, rispondendo alle telefonate dei telespettatori con domande sul loro futuro. Nel 2008 lasciò questo lavoro e si recò in Arabia Saudita per il pellegrinaggio alla Mecca. Fu arrestato dalle autorità saudite e condannato a morte per stregoneria. Fra pochi giorni la sentenza verrà eseguita. L'intervento del ministro della giustizia libanese è stato molto diplomatico, dicendosi egli, seppure convinto oppositore della pena di morte, nell'incapacità di pronunciarsi su una vicenda che dipende da una giustizia straniera! Per tutti i risvolti della vicenda, consultare l'articolo di Le Monde in www.umanisti-e-liberi.blogspot.com/2009/11/arabia-sauditacondannato-morteper.html.

martedì 1 dicembre 2009

Rigodon

Fini Rigodon. Un livre immense qui procure une émotion immense. Il résonne encore dans ma tete.

pentiti

Spatuzza. Ex killer del clan Graviano, ex capo mafia (si dice così?) del quartiere Brancaccio. Curriculum di rilievo. Si può credere a quelli come lui, ai pentiti, abilissimi tessitori di trame ambigue? Ricordate Melluso? Ricordate Enzo Tortora? Non una domanda stasera, tre. E non bastano se non si trova la risposta.